Les Amies et Amis du Grain des Mots vous proposent ....
Une année de lectures, des cadeaux de lecture .. En cette fin d'année, Les Amies et Amis du Grain des Mots vous proposent leurs découvertes et leurs coups de coeur . Aujourd'hui, sixième sélection :
- La sentence de Louise Erdrich - Albin Michel
"Après avoir bénéficié d’une libération conditionnelle, Tookie, une quadragénaire d’origine amérindienne, est embauchée par une petite librairie de Minneapolis. Lectrice passionnée, elle s’épanouit dans ce travail. Jusqu’à ce que l’esprit de Flora, une fidèle cliente récemment décédée, ne vienne hanter les rayonnages, mettant Tookie face à ses propres démons, dans une ville bientôt à feu et à sang après la mort de George Floyd, alors qu’une pandémie a mis le monde à l’arrêt...
On retrouve l’immense talent de conteuse d’une des plus grandes romancières américaines, prix Pulitzer 2021, dans ce roman qui se confronte aux fantômes de l’Amérique: le racisme et l’intolérance. "
" Une histoire palpitante, flamboyante et délicieusement agitée." Page des Libraires
- L'enfant dans le taxi de Sylvain Prudhomme - Minuit
« Je sais seulement que cela fut. Que ces deux bouches un jour de printemps s'embrassèrent. Que ces deux corps se prirent. Je sais que Malusci et cette femme s'aimèrent, mot dont je ne peux dire exactement quelle valeur il faut lui donner ici, mais qui dans tous les cas convient, puisque s'aimer cela peut être mille choses, même coucher simplement dans une grange, sans autre transport ni tendresse que la fulgurance d'un désir éphémère, l'éclair d'un plaisir suraigu, dont tout indique que Malusci et cette femme gardèrent longtemps le souvenir. Je sais que de ce plaisir naquit un enfant, qui vit toujours, là-bas, près du lac. Et que ce livre est comme un livre vers lui. »
Éditions de minuit
- Les braises de Sándor Márai - Albin Michel
"À travers la dramatique confrontation de deux hommes autrefois amis, Les Braises évoque cette inéluctable avancée du temps. Livre de l'amitié perdue et des amours impossibles, où les sentiments les plus violents couvent sous les cendres du passé, tableau de la monarchie austro-hongroise agonisante, ce superbe roman permet de redécouvrir un immense auteur dont l'oeuvre fut interdite en Hongrie jusqu'en 1990."
Éditions Albin Michel
- Il y a quand même des gens qui passent de Robert Bober- POL
Ces réminiscences d’enfance, ces fragments de douleur et de douceur de Robert Bober illuminent hier et aujourd’hui.
« Il y a quand même dans la rue des gens qui passent » - magnifique titre emprunté au poète Pierre Reverdy – se présente comme une lettre écrite par Robert Bober à son ami disparu Pierre Dumayet. Ensemble ils ont réalisé des films, rencontré des écrivains, lu, souri; ensemble ils se sont réchauffés. Continuer de lui écrire, tout en rangeant sa bibliothèque, tomber sur une phrase soulignée ou une lettre oubliée, c’est se rappeler la voix de son cher ami. Par un étrange écho, c’est aussi nous donner à entendre la sienne qui s’adresse à ce que chaque lecteur a de plus intime, l’enfance ensevelie. Bober se souvient, se raconte (….) Lire Robert Bober, c’est le rencontrer et, selon ces beaux mots d’Appelfeld, c’est « recevoir de lui quelque chose qui nous manquait ».
Olivia de Lamberterie