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Une année de lectures, des cadeaux de lecture .. En cette fin d'année, Les Amies et Amis du Grain des Mots vous proposent leurs découvertes et leurs coups de coeur . Aujourd'hui, cinquième sélection :

- Kafka : Le temps des décisions Tome 1 et Kafka : Le temps de la connaissance Tome 2  Reiner Stach , éditions le Cherche Midi

Tome 1

"Nous ne connaissons pas Kafka et ne le connaîtrons jamais pleinement, sans doute est-ce ce qui fascine et perd dans un désir sans fin.

Et le tour de force de Reiner Stach est de justement écrire au creux de cette présence/absence, de donner corps à cette fumée blanche, et, depuis Kafka, de trouver une forme idéale à ce que peut/doit être une biographie : non pas une vie balisée, rabattue sur quelques grands segments qui seraient autant de moments climatériques vers le génie reconnu de tou.tes, où tout s’explique et se justifie mais la matière souple d’une existence, déchirée entre vie quotidienne et écriture, travail de fonctionnaire et abîmes de la création, moments où tout semble lumineux et cohérent et périodes de flou, de doutes, de non savoir assumé. La difficulté, avec Kafka, est que « tout se tient », que cette vie n’est pas une ligne droite mais un réseau, que les tensions sont permanentes et jamais résolues, qu’elles se répètent."

Christine Marcandier, Diacritik

Tome 2

"L'expertise impressionnante et l'habileté d'analyse de Reiner Stach sont à nouveau à l'honneur. Plus qu'un simple rassemblement de sources et de témoignages, Stach transforme cette documentation en une narration captivante. Grâce à lui, la biographie se réinvente comme une forme littéraire englobante, mêlant le roman, l'étude psychologique, la réflexion historique et la critique littéraire."

Hocine Bouhadjera

- Proust, roman familial de Laure Murat, éditions Robert Laffont

"Un texte sur le pouvoir émancipateur de la littérature, qui est aussi un pouvoir de consolation et de réconciliation avec la vie.
Toute mon adolescence, j'ai entendu parler des personnages d' À la recherche du temps perdu, persuadée qu'ils étaient des cousins que je n'avais pas encore rencontrés. À la maison, les répliques de Charlus, les vacheries de la duchesse de Guermantes se confondaient avec les bons mots entendus à table, sans solution de continuité entre fiction et réalité. Car le monde révolu où j'ai grandi était encore celui de Proust, qui avait connu mes arrière-grands-parents, dont les noms figurent dans son roman.
J'ai fini, vers l'âge de vingt ans, par lire la Recherche. Et là, ma vie à changé. Proust savait mieux que moi ce que je traversais. il me montrait à quel point l'aristocratie est un univers de formes vides. Avant même ma rupture avec ma propre famille, il m'offrait une méditation sur l'exil intérieur vécu par celles et ceux qui s'écartent des normes sociales et sexuelles.
Proust ne m'a pas seulement décillée sur mon milieu d'origine. Il m'a constituée comme sujet, lectrice active de ma propre vie, en me révélant le pouvoir d'émancipation de la littérature, qui est aussi un pouvoir de consolation et de réconciliation avec le Temps. "

Extrait du site des éditions Robert Laffont

- Cinq femmes de Marcel Cohen,  éditions Gallimard

« Il m’est arrivé de rencontrer des hommes admirables, cependant les seuls êtres à qui j’ai conscience de tout devoir sont des femmes. Elles se sont comportées à mon égard avec tant de naturel, de détermination et l’une d’elles de courage, que j’ai pu sous-estimer longtemps à quel point rien n’allait de soi.
Orphelin et enfant caché pendant la guerre, je n’acceptais ni l’autorité des hommes qui se substituaient à mon père, ni l’attachement des femmes qui avaient les gestes de ma mère. Que l’on tentât de m’imposer une volonté ou que l’on fît preuve à mon égard de trop d’affection revenait au même : c’était insupportable et je prenais la fuite. La bonne volonté ne suffisait donc pas et, aujourd’hui encore, l’opiniâtreté des femmes dont il est question dans ce livre ne va pas sans étonnement. Tout cela a-t-il bien eu lieu comme j’en ai pourtant le souvenir très exact ? » 

Extrait du site des éditions Gallimard

- Suite inoubliable de  Akira Mizubayashi, éditions Gallimard

"Pamina est une jeune luthière brillante, digne petite-fille d’Hortense Schmidt, qui avait exercé le même métier au Japon pendant la Seconde Guerre mondiale. Embauchée dans l’atelier d’un fameux luthier parisien, Pamina se voit confier un violoncelle très précieux, un Goffriller. En le démontant pour le réparer, la jeune femme découvre, dissimulée dans un tasseau, une lettre qui la mènera sur les traces de destins brisés par la guerre. Des mots, écrits à la fois pour résister contre l’oppresseur et pour transmettre l’histoire d’un grand amour, auront ainsi franchi les frontières et les années. Les histoires entremêlées des personnages d’Akira Mizubayashi, tous habités par une même passion mélomane, pointent chacune à sa façon l’horreur de la guerre. La musique, recours contre la folie des hommes, unit les générations par-delà la mort et les relie dans l’amour d’une même langue."

Extrait du site des éditions Gallimard

 

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