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3 Juillet 2025
Ce livre a d’abord été écrit en espagnol et publié en Argentine puis en Espagne. Eduardo l’a réécrit en français pour cette édition que nous offre La Contre-Allée. « Faster », c’était sans doute la devise de Juan Manuel Fangio, « el Chueco », l’homme aux jambes arquées, le champion du monde de course automobile, une idole dans son pays. C’est aussi le titre d’une chanson composée par Georges Harrison, l’un des Beatles, à la gloire de Jacky Stewart, un autre grand coureur. Eduardo Berti nous emmène à Buenos Aires au temps de son adolescence, à la fin des années 70. Lui et son ami Fernàn ont 14 ans. Ils ont créé un petit magazine sportif qu’ils impriment eux-mêmes et diffusent dans leur collège. Pour alimenter ce magazine ils ont l’idée de traverser la ville pour aller interviewer Juan Manuel Fangio, retraité de la compétition, qui a un garage dans un quartier périphérique. Fangio accepte de les recevoir et l’entrevue est très chaleureuse. Au détour de cette rencontre Eduardo Berti évoque le temps de l’adolescence qui est le temps de tous les possibles, l’amitié qui le lie à Fernàn, leur passion commune pour les Beatles, leur rêve d’être journalistes et surtout, pour Eduardo, celui d’écrire. « Faster », ce sont des souvenirs égrenés un peu à la manière du « Je me souviens » de Georges Perec (n’oublions pas qu’Eduardo est oulipien). C’est lumineux, tout en nuances, plein de nostalgie et de douceur. C’est un livre très subtil qui ressemble à son auteur.
F.J
Eduardo Berti
Faster
La Contre Allée