Clara a quitté sa ville Marseille, et son milieu modeste pour "monter à Paris" faire Sciences Po. Sortir de son milieu, c'est à la fois ce que souhaitent et redoutent le plus ses parents.
Lorsqu'elle leur présente Raphaël, héritier de la bourgeoisie parisienne à l'accent pointu, le clash est inévitable.
Entre l'amour qu'elle porte à sa mère Véro (cagole jusqu'au bout des faux ongles) et la honte de ses origines, comment s'affranchir sans trahir ? Même si les premiers chapitres sont drôles voire burlesques (on aimerait avoir le son !), Mathilda Di Matteo, dans son premier roman, aborde avec une grande sensibilité le thème des violences intra familiales, du transfuge de classe ou de la dépression. La gouaille de Véro cache une profondeur bouleversante.
Un premier roman très prometteur d'une autrice assurément à suivre.
C.D
La bonne mère
Mathilda Di Matteo
L’iconoclaste